Julian est en première année 3D Effets Spéciaux. Cette année, il a effectué un stage de 3 mois en 3D chez Editors et nous raconte son expérience.
ISART BLOG : Bonjour Julian, passionné de 3D et d’effets spéciaux ?
Ce qui m’a toujours plu, ce sont les effets spéciaux. Dès mon entrée en première au lycée, j’ai commencé à rechercher des formations dans le domaine de la 3D. Et me voici en 3D Effets Spéciaux à ISART DIGITAL !
Quand on est passionné de films, on ne s’imagine pas forcément que l’on peut en faire son métier.
IB : Quelles étaient tes missions en entreprise ?
L’une de mes missions a été de gérer (avec l’aide de mon tuteur) la création d’une mini série d’animation 3D. Ce projet n’ayant pas de budget, ils m’ont proposé de m’y attaquer. J’ai dû modéliser les personnages, les décors, gérer les différents composants de chaque scène et répondre aux demandes du réalisateur et créateur de cette série.
En dehors de ce projet, j’intervenais auprès de mon tuteur dans ses différents projets et lui proposait d’essayer des techniques alternatives, pouvant le cas échéant accélérer le flux de production ou bien améliorer le résultat final.
IB : Est-ce important pour toi d’acquérir de l’expérience professionnelle en parallèle de tes études ?
Lorsque l’on sort de l’école, on a déjà l’expérience demandée par les entreprises, grâce au stage et/ou contrat pro que l’on a fait pendant nos études.
Une école qui met en relation les élèves avec les entreprises et qui adapte les cours en fonction de ces mêmes entreprises est, pour moi, une école qui a pour but de nous faire intégrer le marché du travail efficacement.
Chopper – Julian
IB : Comment as-tu trouvé ton stage ?
Editors est une société de post production. Elle a déposé une offre de stage sur le forum de l’école. Il s’agissait d’une offre très intéressante car elle proposait de toucher aux différents aspects de la 3D et non pas de se cantonner à un aspect en particulier: j’ai envoyé mon CV et mon portfolio. J’ai décroché un entretien, le responsable 3D a été d’accord pour me prendre en stage immédiatement ! Mon intégration s’est très bien passée par la suite.
IB : Était-ce une expérience positive ?
Je pense que toute expérience est positive, car on apprend du mauvais comme du bon. Ce fut une expérience très enrichissante, qui m’a fait me remettre en question à plusieurs reprises. La difficulté fut de gérer un projet de mini série en 3D en relation avec le réalisateur. Mon tuteur étant très occupé à ce moment, j’étais seul la plupart du temps, et sur un projet de cette taille, j’ai eu parfois quelques difficultés à répondre aux exigences très précises du réalisateur.
IB : Est-ce que ta formation et ton expérience en entreprise étaient complémentaires ?
Les cours que l’on suit à l’école nous donnent les connaissances nécessaires pour être utile à une entreprise. L’entreprise nous apprend à adapter ses connaissances en fonction des différentes contraintes liées à un projet.
On permet aussi à l’entreprise de découvrir ou de développer de nouvelles techniques de production, grâce aux cours qui nous mettent au fait des nouvelles technologies et moyens à notre disposition.
IB : Est-ce difficile de concilier école et entreprise ?
Les nuits blanches sont parfois indispensables, à moins de travailler tous les soirs et tous les week-ends sans sortir. Mais je pense que le jeu en vaut la chandelle car de cette manière, nous sommes certains d’avoir des entreprises qui nous attendent à la sortie.
