Future Game On

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Future Game On est un cycle européen de conférences de deux jours autour de l’innovation dans tous les secteurs du jeu vidéo, organisé par Cap Digital, en coopération avec ACM Siggraph.

Basé au cœur du Festival du Jeu Vidéo, Future Game On s’est tenu à Paris les 9 et 10 septembre 2010 derniers.

Johan, nouvellement étudiant en Prépa Game Design, a assisté aux conférences et partage avec nous ses impressions.

 

Cette année, le Festival du Jeu Vidéo était, il faut l’avouer, assez décevant. Voilà qui aurait pu gâcher un week-end attendu depuis longtemps. Mais il se trouve qu’ISART est membre du réseau Cap Digital, ce qui nous a permis d’obtenir des places gratuites pour le Future Game On.

 

Le FGO a commencé jeudi. J’étais accompagné d’une douzaine d’autres élèves de l’école, dont une majeure partie, n’a, comme moi, pas commencé les cours. Nous faisons connaissance et j’en profite pour regarder les autres spectateurs : d’autres élèves d’autres écoles, des employés et CEO de grandes et petites entreprises de France ou d’ailleurs. De quoi se faire des contacts.

La première conférence, présentée par Jason Della Rocca, entre autre Directeur Général de l’International Game Developers Association, fut particulièrement intéressante. Jason nous a en effet présenté sa théorie de l’innovation, qui expliquait la succession des différentes innovations (Puissances des machines, Détection des mouvements, Casual, réseaux sociaux…). Une conférence vraiment passionnante et qui était en plein dans le thème du week-end.

 

La troisième conférence, tenue par Thomas Demachy d’Indeego Games, et Marine Freland, anciennement à Eden Games, traitait de la gestion de projet. Comment rendre ludique la gestion des tâches pour les membres d’une équipe, et comment utiliser les méthodes” agiles” pour un développement plus suivi et réglé ? Une conférence très intéressante, et qui peut aussi servir à des étudiants dans la gestion de leurs projets.

La dernière conférence de la matinée fut présentée par Stephan Natkin, un des fondateurs de l’Enjmin,  qui expliquait, selon la thèse d’un de ses élèves, comment mesurer la difficulté de façon quantitative, et non pas au « pifomètre », dans un jeu solo, et comment la régler correctement. Un exposé bien sympathique, qui donne envie de lire la thèse entière.

L’après-midi commence en trombe avec une keynote, que dis-je, un One Man Show, de Scott Easley.  En une heure qui m’a semblé durer dix minutes, Scott nous a montré qu’une nouvelle technologie n’en était vraiment une que lorsque elle était accessible au grand public. Il nous a montré comment les jeux sociaux sur Facebook et autres constituaient la prochaine innovation. Une conférence vraiment passionnante, et qui nous fait envier les étudiants de l’université de Californie Sud, qui ont la chance de l’avoir comme prof.

 

Et de nouveau une conférence passionnante, mais différente des précédentes. Eric Viennot, de Lexis numérique nous a en effet parlé d’In Memoriam, un jeu qu’il a réalisé en 2007, de type ARG, dans le quel le joueur reçoit des mails et sms de personnages fictifs, et doit enquêter sur internet pour trouver des indices (plus de 150 faux sites créés pour l’occasion).

Et pour finir, une table ronde assez intéressante, notamment pour les élèves souhaitant créer leur entreprise. On y a en effet appris l’existence des incubateurs, organismes qui accompagnent les créateurs d’entreprise dans leur projet, ainsi que l’existence d’un tas d’aides financières ayant le même rôle.

Pour clore cette journée, nous nous somme tous (élèves, professionnels et conférenciers) retrouvés autour d’un cocktail de grande classe (champagne, risotto au parmesan et autres gourmandises) : un moyen de discuter, de se faire des contacts. Nous avons ainsi rencontré Pedro Guanaes, de la société Uacari, qui nous a donné comme conseil : « Ne vous limitez pas à ce que l’école vous apprend, et travaillez énormément à côté. Vous ne devez pas devenir bons, ou très bons, vous devez devenir les meilleurs des meilleurs ».

 

Une journée intéressante, voire passionnante. Vivement l’an prochain !