Alan, élève en première année Game Design
Je me suis inscrit par courriel aux tests écrits pour être en Game Design. En fait, je suis passé entièrement par Internet. Simple. Ensuite, l’école m’a contacté par le biais de courriels et d’appels téléphoniques pour bien confirmer ma présence aux tests.
J’ai compté bien sagement les jours qui me séparaient des tests d’entrée car, je dois bien l’avouer, j’appréhendais ce jour.
Le jour J, mon train était en retard et j’ai dû me presser pour arriver à l’école. J’étais prédisposé au stress ce jour-là. Puis, une fois la feuille d’examen transmise, je me suis mis à l’œuvre. Ayant une Licence, j’avais un énoncé différent des autres élèves, plus « corsé ».
Culture Générale, Actualité, Anglais et Créativité, tout y était dans les grandes lignes et il fallait jongler avec l’ensemble pour donner une réponse. J’ai été pris au dépourvu car je ne m’attendais pas à mélanger ces axes pour créer un jeu. Pourtant, j’aurais dû me douter qu’un Game Designer se sert de tout pour créer un jeu en son temps. Les tests ont été une belle épreuve pour mon admission. Une terrible épreuve que je pensais avoir raté, pour tout vous avouer.
J’ai été surpris quand on m’a appelé pour prendre rendez-vous à l’entretien. Je l’ai préparé, mentalement répété, répété, répété car j’étais sûr d’avoir raté les tests. J’ai pris un petit book composé d’un fanzine que j’avais fait, d’un scénario de jeu de rôle et d’une bande dessinée et je me suis lancé. D’autres sont venus avec un blog et des réalisations numériques sur CS3.
L’entretien s‘est bien passé dans l’ensemble. J’ai été très bien accueilli et on m’a confirmé que j’avais bien passé les tests de justesse (je vous l’avais dit). Mais bon, si j’étais là c’est qu’on m’offrait une opportunité que j’ai saisi d’emblée. Et, j’en suis bien content.
Aux futurs candidats, je conseille d’être curieux de tout et s’intéresser à la Culture. On le sait bien, vous êtes passionné(e) de jeu vidéo et pour les créer il faut de la matière grise ET de la créativité.
